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charles baudelaire Quotes

Charles Baudelaire Quotes

Birth Date: 1821-04-09 (Monday, April 9th, 1821)
Date of Death: 1867-08-31 (Saturday, August 31st, 1867)

 

charles baudelaire life timeline

Charles Baudelaire s Fleurs du mal is published.Monday, June 1st, 1857

Quotes

    • Tout ce qui plait a une raison de plaire, et mepriser les attroupements de ceux qui s'egarent n'est pas le moyen de les ramener ou ils devraient etre.
    • Toutes les beautes contiennent, comme tous les phenomenes possibles, quelque chose d'eternel et quelque chose de transitoire - d'absolu et de particulier.
    • Nous avons psychologise comme les fous, qui augmentent leur folie en s'efforcant de la comprendre.
    • Tu m'as donne ta boue et j'en ai fait de l'or.
    • Helas! tout est abime, - action, desir, reve, Parole!
    • Delacroix etait passionnement amoureux de la passion, et froidement determine a chercher les moyens d'exprimer la passion de la maniere la plus visible. Dans ce double caractere, nous trouvons, disons-le en passant, les deux signes qui marquent les plus solides genies, genies extremes.
    • Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frere!
    • Le Poete est semblable au prince des nuees Qui hante la tempete et se rit de l'archer ; Exile sur le sol au milieu des huees, Ses ailes de geant l'empechent de marcher.
    • La Nature est un temple ou de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe a travers des forets de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
    • Homme libre, toujours tu cheriras la mer.
    • Je suis belle, o mortels! comme un reve de pierre, Et mon sein, ou chacun s'est meurtri tour a tour, Est fait pour inspirer au poete un amour Eternel et muet ainsi que la matiere. Je trone dans l'azur comme un sphinx incompris; J'unis un c?ur de neige a la blancheur des cygnes; Je hais le mouvement qui deplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
    • La, tout n'est qu'ordre et beaute, Luxe, calme et volupte.
    • Bientot nous plongerons dans les froides tenebres; Adieu, vive clarte de nos etes trop courts!
    • Je suis un cimetiere abhorre de la lune.
    • Fourmillante cite, cite pleine de reves, Ou le spectre en plein jour raccroche le passant!
    • C'etait l'heure ou l'essaim des reves malfaisants Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents.
    • Un soir, l'ame du vin chantait dans les bouteilles: 'Homme, vers toi je pousse, o cher desherite, Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles.'
    • 'En toi je tomberai, vegetale ambroisie, Grain precieux jete par l'eternel Semeur, Pour que de notre amour naisse la poesie Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur!'
    • O toi, le plus savant et le plus beau des Anges, Dieu trahi par le sort et prive de louanges, O Satan, prends pitie de ma longue misere! O Prince de l'exil, a qui l'on a fait tort Et qui, vaincu, toujours te redresses plus fort, O Satan, prends pitie de ma longue misere! Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines, Guerisseur familier des angoisses humaines, O Satan, prends pitie de ma longue misere! Toi qui, meme aux lepreux, aux parias maudits, Enseignes par l'amour le gout du Paradis, O Satan, prends pitie de ma longue misere!
    • Gloire et louange a toi, Satan, dans les hauteurs Du Ciel, ou tu regnas, et dans les profondeurs de l'Enfer, ou, vaincu, tu reves en silence! Fais que mon ame un jour, sous l'Arbre de Science, Pres de toi se repose, a l'heure ou sur ton front Comme un Temple nouveau ses rameaux s'epandront!
    • Quelle est cette ile triste et noire? - C'est Cythere, Nous dit-on, un pays fameux dans les chansons Eldorado banal de tous les vieux garcons. Regardez, apres tout, c'est une pauvre terre.
    • C'est l'imagination qui a enseigne a l'homme le sens moral de la couleur, du contour, du son et du parfum. Elle a cree, au commencement du monde, l'analogie et la metaphore. Elle decompose toute la creation, et, avec les materiaux amasses et disposes suivant des regles dont on ne peut trouver l'origine que dans le plus profond de l'ame, elle cree un monde nouveau, elle produit la sensation du neuf. Comme elle a cree le monde (on peut bien dire cela, je crois, meme dans un sens religieux), il est juste qu'elle le gouverne.
    • L'imagination est la reine du vrai, et le possible est une des provinces du vrai. Elle est positivement apparentee avec l'infini. Sans elle, toutes les facultes, si solides ou si aiguisees qu'elles soient, sont comme si elles n'etaient pas, tandis que la faiblesse de quelques facultes secondaires, excitees par une imagination vigoureuse, est un malheur secondaire. Aucune ne peut se passer d'elle, et elle peut suppleer quelques-unes. Souvent ce que celles-ci cherchent et ne trouvent qu'apres les essais successifs de plusieurs methodes non adaptees a la nature des choses, fierement et simplement elle le devine. Enfin elle joue un role puissant meme dans la morale; car, permettez-moi d'aller jusque-la, qu'est-ce que la vertu sans imagination?
    • Helas! les vices de l'homme, si pleins d'horreur qu'on les suppose, contiennent la preuve (quand ce ne serait que leur infinie expansion!) de son gout de l'infini.
    • L'homme qui, des le commencement, a ete longtemps baigne dans la molle atmosphere de la femme, dans l'odeur de ses mains, de son sein, de ses genoux, de sa chevelure, de ses vetements souples et flottants, Dulce balneum suavibus Unguentatum odoribus, y a contracte une delicatesse d'epiderme et une distinction d'accent, une espece d'androgyneite, sans lesquelles le genie le plus apre et le plus viril reste, relativement a la perfection dans l'art, un etre incomplet.
    • Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, reve le miracle d'une prose poetique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtee pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'ame, aux ondulations de la reverie, aux soubresauts de la conscience? C'est surtout de la frequentation des villes enormes, c'est du croisement de leurs innombrables rapports que nait cet ideal obsedant.
    • L'etude du beau est un duel ou l'artiste crie de frayeur avant d'etre vaincu.
    • Mais qu'importe l'eternite de la damnation a qui a trouve dans une seconde l'infini de la jouissance?
    • Et a quoi bon executer des projets, puisque le projet est en lui-meme une jouissance suffisante?
    • Il n'est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il n'espere.
    • On n'est jamais excusable d'etre mechant, mais il y a quelque merite a savoir qu'on l'est; et le plus irreparable des vices est de faire le mal par betise.
    • L'ame est une chose si impalpable, si souvent inutile et quelquefois si genante, que je n'eprouvai, quant a cette perte, qu'un peu moins d'emotion que si j'avais egare, dans une promenade, ma carte de visite.
    • La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas.
    • Cette vie est un hopital ou chaque malade est possede du desir de changer de lit.
    • Le genie n'est que l'enfance retrouvee a volonte, l'enfance douee maintenant, pour s'exprimer, d'organes virils et de l'esprit analytique qui lui permet d'ordonner la somme de materiaux involontairement amassee.
    • L'observateur est un prince qui jouit partout de son incognito. L'amateur de la vie fait du monde sa famille, comme l'amateur du beau sexe compose sa famille de toutes les beautes trouvees, trouvables et introuvables; comme l'amateur de tableaux vit dans une societe enchantee de reves peints sur toile.
    • A coup sur, cet homme, tel que je l'ai depeint, ce solitaire doue d'une imagination active, toujours voyageant a travers le grand desert d'hommes, a un but plus eleve que celui d'un pur flaneur, un but plus general, autre que le plaisir fugitif de la circonstance. Il cherche ce quelque chose qu'on nous permettra d'appeler la modernite; car il ne se presente pas de meilleur mot pour exprimer l'idee en question. Il s'agit, pour lui, de degager de la mode ce qu'elle peut contenir de poetique dans l'historique, de tirer l'eternel du transitoire.
    • Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalite; le bien est toujours le produit d'un art.
    • Il serait peut-etre doux d'etre alternativement victime et bourreau.
    • La femme est naturelle, c'est-a-dire abominable.
    • Etre un homme utile m'a paru toujours quelque chose de bien hideux.
    • Il faut travailler, sinon par gout, au moins par desespoir, puisque, tout bien verifie, travailler est moins ennuyeux que s'amuser.
    • Il y a dans tout homme, a toute heure, deux postulations simultanees, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan.
    • Il n'existe que trois etres respectables : le pretre, le guerrier, le poete. Savoir, tuer et creer.
    • Ne pouvant supprimer l'amour, l'Eglise a voulu au moins le desinfecter, et elle a fait le mariage.
    • J'ai toujours ete etonne qu'on laissat les femmes entrer dans les eglises. Quelle conversation peuvent-elles avoir avec Dieu?
    • La femme ne sait pas separer l'ame du corps.
    • La jeune fille, ce qu'elle est en realite. Une petite sotte et une petite salope; la plus grande imbecile unie a la plus grande depravation.
    • Glorifier le culte des images (ma grande, mon unique, ma primitive passion).
    • C'est par le malentendu universel que tout le monde s'accorde. Car si, par malheur, on se comprenait, on ne pourrait jamais s'accorder.
    • On ne peut oublier le temps qu'en s'en servant.
    • Faire son devoir tous les jours et se fier a Dieu, pour le lendemain.
    • Dieu est le seul etre qui, pour regner, n'ait meme pas besoin d'exister. Ce qui est cree par l'esprit est plus vivant que la matiere.
    • L'amour ressemblait fort a une torture ou a une operation chirurgicale.
    • Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pederaste.
    • Ces beaux et grands navires, imperceptiblement balances (dandines) sur les eaux tranquilles, ces robustes navires, a l'air des?uvre et nostalgique, ne nous disent-ils pas dans une langue muette : Quand partons-nous pour le bonheur?
    • Je ne concois guere (mon cerveau serait-il un miroir ensorcele?) un type de Beaute ou il n'y ait du Malheur. Appuye sur - d'autres diraient: obsede par - ces idees, on concoit qu'il me serait difficile de en pas conclure que le plus parfait type de Beaute virile est Satan, - a la maniere de Milton.
    • Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais gout, c'est le plaisir aristocratique de deplaire.
    • Le mot litterature de decadence implique qu'il y a une echelle de litteratures, une vagissante, une puerile, une adolescente, etc. Ce terme, veux-je dire, suppose quelque chose de fatal et de providentiel, comme un decret ineluctable; et il est tout a fait injuste de nous reprocher d'accomplir la loi mysterieuse. Tout ce que je puis comprendre dans la parole academique, c'est qu'il est honteux d'obeir a cette loi avec plaisir, et que nous sommes coupables de nous rejouir dans notre destinee.
    • Le progres, cette grande heresie de la decrepitude.
    • Un artiste n'est un artiste que grace a son sens exquis du beau, - sens qui lui procure des jouissances enivrantes, mais qui en meme temps implique, enferme un sens egalement exquis de toute difformite et de toute disproportion.
    • C'est a la fois par la poesie et a travers la poesie, par et a travers la musique, que l'ame entrevoit les splendeurs situees derriere le tombeau; et, quand un poeme exquis amene les larmes au bord des yeux, ces larmes ne sont pas la preuve d'un exces de jouissance, elles sont bien plutot le temoignage d'une melancolie irritee, d'une postulation des nerfs, d'une nature exilee dans l'imparfait et qui voudrait s'emparer immediatement, sur cette terre meme, d'un paradis revele.
    • Il y a dans le mot, dans le verbe , quelque chose de sacre qui nous defend d'en faire un jeu de hasard. Manier savamment une langue, c'est pratiquer une espece de sorcellerie evocatoire.
    • Tous les grands poetes deviennent naturellement, fatalement, critiques.
    • La Revolution a ete faite par des voluptueux.
    • Dieu serait injuste si nous n'etions pas coupables.
    • Algernon Charles Swinburne, 'Ave Atque Value' (1871), stanza III, Fortnightly Review (January 1868; later published in Swinburne's Poems and Ballads, Second Series (1878)
    • Delacroix, Wagner, Baudelaire - all great theorists, bent on dominating other minds by sensuous means. Their one dream was to create the irresistible effect - to intoxicate, or overwhelm. They looked to analysis to provide them with the keyboard on which to play, with certainty, on man's emotions, and they sought in abstract meditation they key to sure and certain action upon their subject - man's nervous and psychic being.
    • Baudelaire, to whom the sole pleasure in love was the knowledge of doing evil and who hoped to conquer solitude by inspiring universal horror and disgust.
    • Being pre-eminently a moralist, he needed a medium that enabled him to illustrate a moral insight as briefly and vividly as possible. Being an artist and sensualist, he needed a medium that was epigrammatic or aphoristic, but allowed him scope for fantasy and for that element of suggestiveness which he considered essential to beauty.
    • Baudelaire is the great symbol of l'art pour l'art (art for the sake of art): sickness as beauty. Baudelaire is thus Liberalism in literature, disease as a principle of Life, crisis as health, morbidity as soul-life, disintegration as purpose.
    • Poe with a cross, that's what you are, adored of the gangster age.
    • The poet, says Baudelaire, is a decipherer, a Kabbalist of reality, a decoder. Ordinary life, if it is not a message in code, a system of symbols for something else, is unacceptable. It must be a cryptogram; it can't be what it seems. The poet's task is to decode the incomprehensible obvious. His life becomes a deliberately constructed paranoia, as Rimbaud, Breton, Artaud were to say generations later. As we read him, we discover that Baudelaire believes in the charm, the incantation, the cryptogram, but he ceases to believe in the secret. The spirits have not risen. The code says nothing. This is the mystery concealed by the disorder of the world. The visionary experience ends in itself; the light of the illuminated comes only from and falls only on himself.
    • The imagination eulogized by Baudelaire is in his own case more often than not a synonym for desire or despair. His critical exigencies are, like those of the profoundly sick man that he was, harsh and imperative and illusory in the sense of release temporarily obtained. Yet imagination is also the faculty that gives Baudelaire a royal sense of equality with other creative artists; he uses his status as a poet to boost his activities as a critic, claiming, with total justification in his case, that criticism is a creative affair, a fine rather than applied art.
    • charles baudelaire

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